Les notes de dégustation de la cheffe sommelière Amandine Pastourel sont sans équivoque :
• La robe est d’un jaune vieil or et intense aux reflets orange.
• Le nez est intense, dominé par des arômes de fruits à l’eau de vie, avant d’évoluer vers des arômes de vanille et des notes boisées. On retrouve distinctement les arômes de la prune mais aussi de la pêche blanche.
• L’attaque en bouche est d’une douceur délicate, suivie d’un milieu de bouche puissant, marqué par les arômes développés durant le vieillissement. Les notes de prune ume s’imposent en finale.
• Le kishu umekoshu s’appréciera en accompagnement de bons fromages (Saint-Marcelin, Brillat Savarin, chèvre crémeux…) ou encore en fin de repas avec du chocolat ou un bon cigare.
En apéritif, il s’appréciera allongé d’eau de source bien fraîche ou d’une eau gazeuse aux bulles fines. Température recommandée de dégustation : 12-14°C
En savoir plus : La préfecture de Wakayama, située dans le sud de la partie centrale de l’île principale du Japon, produit les quantités les plus importantes d’ume (prune de l’abricotier japonais) au Japon.
Elle concentre également la majorité des fabricants de prune umeboshi (prunes confites au sel) et de umeshu (vin de prune ume).
La culture des prunes ume, dans la préfecture de Wakayama remonte, à la période Edo.
Si leur production à Wakayama représente environ 60% de la production totale au Japon, ceci provient du fait que vers 1620, le seigneur Naotsugu Ando, qui régnait sur le domaine de Kishu a exonéré d'impôts les terres qui ne convenaient pas à l'agriculture.
Les habitants ont alors développé les vergers d'ume.
Les prunes ume se récoltent de juin à septembre.