Au point que nos meilleurs chefs (Thierry Marx, Michel Troisgros ou Pascal Barbot pour n’en citer que quelques uns) avouent y puiser une grande partie de leur inspiration.
Signe des temps, Paris compte aujourd’hui plus d’un millier de restaurants japonais et les livraisons de sushis ont même dépassé, dans la capitale, celles de pizzas.
Pourtant, paradoxalement, on trouve encore très peu d’ouvrages expliquant simplement comment cuisiner japonais à la maison. L’utilisation des sauces, la découpe ou le mode de cuisson des aliments restent encore un mystère pour bon nombre de Français qui, du coup, n’osent pas se lancer dans la préparation de plats aussi simples que le tonkatsu (porc pané) ou les tempura (beignets de légumes ou de fruits de mer).
Il était donc urgent de combler ce manque.
Parallèlement à la cuisine, un autre aspect de la culture japonaise, le manga, séduit lui aussi une partie de plus en plus importante de la jeunesse occidentale.
En France, la publication de Akira au début des années 90 a déclenché une telle passion pour cette nouvelle forme de bande dessinée que notre pays est devenu, avec près de quinze millions d’albums vendus chaque année, le plus gros consommateur de manga du monde après le Japon !
L’artiste franco-japonais Hugo Yoshikawa qui est à la fois mangaka et passionné de cuisine était sans doute le mieux placé pour réaliser cet ouvrage.
Avec le chef Daizo Hashida, il a sélectionné une cinquantaine de plats de tous les jours, tous très faciles à réaliser, et les a tout simplement mis en images limitant les explications au minimum indispensable.
Ce livre de recettes à regarder plutôt qu’à lire vous permettra de réussir, à tous les coups, de délicieux plats japonais.
Ouvrez le livre à n’importe quelle page et lancez-vous !
C’est si simple que le titre s’est imposé de lui-même : La cuisine japonaise est un jeu d’enfant.
Il ne vous reste qu’à le vérifier par vous-même sans oublier, avant de manger, de prononcer la formule rituelle : itadakimasu !*
*Contrairement à ce qu’on lit souvent, itadakimasu ne se traduit pas par bon appétit. C’est une expression qu’on s’adresse à soi-même et qui signifie quelque chose comme « c’est avec humilité et reconnaissance que je reçois ce repas ». Avant de commencer à manger, les Japonais ont une pensée pour celui ou celle qui a préparé le repas, pour la nature qui nous en a fourni les ingrédients et même pour les animaux qui ont donné leur vie pour que nous puissions survivre. N’est-ce pas déjà une façon différente de se nourrir ?
